Arisitum was an online repository of French etexts. They are
reproduced here, after the website closed, in accordance with the following permission to
publish:
Arisitum: Histoire et archeologie en France
© A.D.I.H.A.F. - - Date de Création: 10 juillet 1996
Concepteur: Jean-Claude TOUREILLE
Ces chroniques vous permettent gratuitement de publier des textes
originaux relatifs à l'Histoire de France (pour une période s'étalant depuis
l'Antiquité jusqu'à 1914). Il peut s'agir de documents d'archives, d'extraits d'ouvrages
anciens, etc. Ces textes doivent avoir un intérêt d'ordre général (récit, rapport,
mémoire, livre de raison...) ou bien traiter d'un fait ou d'un thème particulier (peste,
guerre, justice...)
Conditions de publication: Le document devra s'accompagner au minimum d'une
petite présentation, ainsi que de vos nom, prénom et adresse e-mail (ou sinon votre
adresse postale). Enfin, vous devrez obligatoirement mentionner la référence exacte et
complète du document.
On 31 May 1998, Arisitum "closed its doors", giving the
explication below. These reasons are unfortunate, but it does seem drastic to close down
and entire online libary for these reasons. The Internet Medieval Sourcebook will instead
present them, along with any other French language historical document.
Notice
Pour une nouvelle fois, le serveur (histoire et archéologie en France) va stopper ses
activités. Cela avait été le cas en août 1997, mais cette fois-ci ce sera de manière
définitive. Déjà dailleurs, lentretien du serveur sest de beaucoup
ralenti. Cette initiative dun jeune chômeur français (qui a sacrifié plus que sa
veste dans ce projet, depuis juillet 1996, tout en y donnant le meilleur de lui-même), se
terminera donc à la fin du mois de mai 1998.
Les raisons de cet arrêt définitif sont les suivantes :
- Nous n'avons reçu aucun soutien actif de la part des organismes publics français :
par exemple, votre dossier voyage de bureau en bureau sans que quelquun daigne y
prêter attention, et 6 mois après, on vous demande de le renvoyer. Sous quel prétexte ?
Parce quil sest perdu « malencontreusement »... Que dire aussi de ces
organismes qui se plaignent (les pauvres), de navoir que trop peu dargent. Et
dans la même année, ils dépenseront de nombreux « écus » pour planter des arbres
devant le siège de leur organisme, afin de pouvoir mieux les arracher quelques mois
après, etc. Comme le disait Paul Masson : "Les fonctionnaires sont comme les livres
d'une bibliothèque; les moins utiles sont les plus haut placés" !!!
- Aucun soutien non plus de la part dorganismes privés : par exemple, les
maisons d'éditions que nous avions contacté ne s'intéressaient visiblement pas à la
promotion de leurs ouvrages historiques ou archéologiques sur notre serveur, certains ne
voyant même pas l'intérêt de lutilisation du réseau de lInternet (et ces
maisons ont pourtant "pignon sur rue"). Pire, une certaine maison
dédition, dont par bienséance nous ne citerons pas le nom, nous a fait le coup
dêtre intéressé, au départ, par notre activité. Non content de nous avoir «
fait marcher » pour rien, elle a eu le culot de nous demander deux mois plus tard de lui
faire de la pub "gratuitement". Moralité, "c'est ceux qui ont le fric qui
sont les plus radins; le pauvre, lui, donne tout ce qu'il a".
- Enfin, et cest le plus dur, les internautes historiens et/ou archéologues
n'ont guère participé à l'évolution du serveur, alors que par exemple, nous leur
proposions gratuitement d'insérer des textes sur . Notre Web a "servi" à tout
le monde et chacun y a pris ce qui lintéressait... D'aucuns diront que "le
manque de générosité fut, peut-être, une marque de considération pour autrui" ?
Quoiqu'il en soit, depuis juillet 1996, quelques personnes nous ont toutefois soutenu
et je les salue personnellement ici : il sagit de Mlle Sidonie Lameyre pour son aide
dans la recherche et la mise en page des textes anciens, de Mrs. Pouyllau et Voirin pour
le cours de paléographie, de Mr. Yves Ouvrard pour la diffusion de son logiciel d'aide à
la traduction latine et de M. Petident pour larchéologie. D'autres, enfin, nous ont
envoyé quelques textes : Mlles Kareen Healey et Cécile Cornille, ainsi que Mrs. Luc
Requier, David Sauvade, Gilles Déjean, Roland Galtier, Jean-Claude Richard, Franck
Bréchon, Joseph Michel Vila, Frédéric Jean, Jean-François Blais, Bernard-Yves Cochain
et Bernard Péricon. Pour ces raisons principales, et bien dautres encore, laventure prendra
donc fin dans quelques semaines. Vous le retrouverez toutefois, après le 31 mai, sur le
site de la revue Arob@se, qui se chargera désormais de son entretien. Mais ceci est une
autre histoire...
Jean-Claude TOUREILLE, webmaster du site